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Les créations et les disparitions de sociétés rythment la vie économique. Le changement de structure juridique, la mésentente entre les associés, les difficultés économiques, ou le simple souhait de faire cesser votre activité professionnelle font partie des nombreuses raisons qui peuvent conduire à fermer une entreprise.
La cessation d’activité d’une société peut se décider à tout moment de manière volontaire et anticipée. Néanmoins si une entreprise est en cessation de paiements, c’est-à-dire qu’elle rencontre des difficultés financières et n’est pas en mesure de payer ses dettes, il sera nécessaire d’entamer une procédure collective (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire).
Tout ce que vous devez savoir sur la fermeture d’une entreprise avec Perspectives Conseils, votre cabinet d’expertise comptable.
Avant toute chose, sachez qu’il y a un délai à respecter pour déclarer la cessation de votre activité.
Entrepreneur individuel ou dirigeant d’une société vous devez déclarer l’arrêt de votre activité dans les 30 jours suivant la fin de votre activité, auprès de votre centre de formalités des entreprises (CFE).
Pour la fermeture d’une entreprise individuelle, les démarches à suivre sont simples. Elles s’effectuent en deux étapes :
Tout d’abord, vous devez réaliser les formalités de cessation d’activité en ligne, c’est-à-dire remplir le formulaire de fermeture d’entreprise en ligne et déposer les pièces justificatives nécessaires. Vous pouvez réaliser cette démarche seul en vous rendant sur le guichet unique, ou bien, avec l’accompagnement de votre expert.
La seconde démarche est la réalisation des déclarations fiscales. Généralement, il s’agit de la TVA, de la CET (Contribution Economique Territoriale) et l’impôt sur le revenu. En effet, la cessation de votre activité entraîne l’imposition immédiate des plus-values en cas de cession des immobilisations, des bénéfices en sursis d’imposition et des bénéfices réalisés depuis la clôture de votre dernier bilan.
La fermeture d’une société peut s’expliquer par une volonté des associés, mais aussi par d’autres causes dont certaines sont dans les statuts ou inscrites dans la loi.
Voici une liste non exhaustive des cas possibles qui entraînent la fermeture d’une société :
Ou pour d’autres raisons :
La fermeture d’une société peut être réalisée de façon temporaire ou définitive. Pour ce faire, il existe différentes procédures.
Cette procédure permet de cesser temporairement l’activité d’une société. L’objectif est d’effectuer une pause avant de reprendre l’activité ou de procéder à une fermeture définitive.
La décision de mettre en sommeil une société doit émaner de son représentant légal : le gérant, le président, l’entrepreneur individuel.
Pour mettre à exécution cette procédure, la société ne doit pas faire l’objet d’une procédure collective.
La mise en place de cette procédure ne dispense pas la société de quelques obligations déclaratives. Les obligations en termes de charges sociales et de comptabilité demeurent.
La dissolution-liquidation constitue deux étapes successives pour accomplir la fermeture d’une société mais elles se distinguent sur le plan de la chronologie et des effets.
La dissolution d’une société correspond à la décision de mettre fin à son activité, alors que la liquidation correspond au « décès » de la société. Il existe deux types de liquidation : la liquidation à l’amiable, qui est décidée volontairement par les associés et la liquidation judiciaire, qui est décidée par le Tribunal de commerce, lorsqu’une société est en faillite.
La décision de dissolution, prise par les associés ou par le juge, constitue le premier pas pour fermer une société.
Dissoudre une société impose le respect des démarches et formalités de radiation dans un ordre chronologique précis.
Dans le cas d’une société sous la forme juridique SASU ou EURL, voici quelques nuances sur le sujet de la liquidation et dissolution.
Lorsque l’associé unique est une société, il n’y a pas liquidation après la dissolution, mais transmission universelle du patrimoine. L’associé unique devient personnellement responsable des dettes de la société dissoute
Lorsque l’associé unique est un particulier, il y a liquidation après dissolution. La responsabilité de l’associé unique reste limitée au montant de ses apports.
La liquidation d’une société est essentiellement une procédure liquidative qui vise à transformer les actifs de la société en liquidités afin de rembourser les créanciers, les salariés ou associés. La liquidation peut être réalisée de deux manières :
La fermeture d’une entreprise entraîne des effets sur le plan juridique, fiscal et patrimonial. Vous vous posez des questions sur les différentes procédures pour fermer votre société ? Perspectives conseils vous accompagne dans toute cette démarche jusqu’à la disparition
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